PROBLÉMATIQUE :

Il s’avère que dans le domaine des ouvrages d’art, du génie civil et du bâtiment, les phénomènes de corrosion des armatures du béton sont les plus fréquents parmi les dégradations des ouvrages en béton armé. La corrosion, répartie de façon hétérogène sur la surface des armatures, a des conséquences variées sur la dégradation du comportement mécanique des structures : perte de section, gonflement, fissuration du béton d’enrobage, perte d’adhérence.

Les méthodes analytiques de calcul du béton armé (BAEL, Model Code - CEB) aident souvent à la conception des structures neuves. Ces méthodes, basées sur deux hypothèses principales : sections droites restant planes après la déformation (hypothèse de Bernoulli) et adhérence parfaite (il n’y a pas de glissement relatif entre les armatures et le béton), ne peuvent plus être appliquées pour les structures dégradées, dans lesquelles, les conséquences de la corrosion (perte d’adhérence, glissement relatif, perte de section, fissuration…) doivent être prises en compte dans les méthodes de calcul.

OBJECTIVES

Développement des modèles de calculs qui peuvent tenir compte les conséquences de corrosion des aarmatures dans le béton comme ::

  • prévoir durabilité du béton
  • évaluer l'adhérence entre béton et armature en fonction de degrée de corrosion
  • déterminer la carte de fissuration
  • estimer la capacité portance résiduelle
  • analyser le cycle de vie
  • ...